Il existe différents troubles cliniques qui vont vous pousser à consulter un psychologue.
Troubles du sommeil: perturbation de la qualité et ou de la durée du sommeil (parasomnie, insomnie, dyssomnie …)
Troubles alimentaires:
- anorexie : est un refus de s’alimenter, malgré la sensation de faim intense et un refus de prendre du poids alors que le corps est très amaigri. La personne souffrant d’anorexie a le sentiment d’être toujours en surpoids et cherche à maigrir par tous les moyens. Cela passe notamment par le contrôle des calories de tous les aliments consommés )
- boulimie: se présente sous forme de crises au cours desquelles la personne a un besoin compulsif de manger rapidement de grandes quantités de nourriture, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
Troubles de la personnalité : perturbations sévères d’ordre caractérologique et comportemental concernant habituellement plusieurs secteurs de la personnalité et accompagnées en général de difficultés personnelles et sociales. On retrouve parmi ces troubles les personnalités: antisocial, borderline, abandonique, narcissique, paranoïa, schizoïde…
Troubles anxieux, phobie : Le trouble anxieux désigne généralement un état d’anxiété c’est-à-dire un sentiment oppressant de peur sans motif réel immédiat, durant depuis plus de 6 mois et gênant la personne dans sa vie quotidienne. Le stress ressenti n’est pas proportionnel aux événements vécus ou à leur danger potentiel.
Dépression : État pathologique marqué par une tristesse avec douleur morale, une perte de l’estime de soi et un ralentissement psychomoteur.
TOC : Les Toc se manifestent par des gestes répétitifs, qui s’installent comme de véritables rituels ayant pour but de réprimer ses obsessions ou de s’en débarrasser, le patient se sent obligé d’accomplir ces gestes. Les rituels compulsifs peuvent ainsi occuper plusieurs heures par jour. Ils n’apportent qu’un soulagement temporaire et le cycle obsession-compulsion sera de plus en plus présent dans la vie du patient s’il n’est pas pris en charge.
- propreté: peur des bactéries, d’être contaminé, lave tout ce qu’il touche.
- rangement
- vérification: le patient vérifie sans cesse des actions de sa vie quotidienne (la fermeture des portes, le gaz…)
- accumulation: le patient emmagasine des objets inutiles et ne peut s’en séparer.
Etat de stress post traumatique (agression physique ou sexuelle): état de stress intense qui survient suite à un événement où la personne était la victime ou le témoin d’une situation traumatisante (mort, accident, agression physique ou sexuelle…)
Les acouphènes:
Une fois les bilans réalisés par un ORL et les traitements classiques suivis et jugés inefficaces par le sujet, que reste-il à faire? Il faut une prise en charge psychosomatique des acouphènes invalidants.
Le cerveau a pour fonction de « digérer » les émotions dont les manifestations sont physiques, biologiques, musculaires, hormonales. Mais dans certains cas, du fait de la gravité des événements, cette fonction de « métabolisation des émotions » ne se fait pas correctement. Le traumatisme ne peut pas être mis de côté. Les images de la scène reviennent sous forme de flash back ou de cauchemars. Parfois ce sont des « troubles du caractère » et de l’humeur.
Le PTSD est la cause de nombreux troubles somatiques et fonctionnels. Le patient ne peut pas s’habituer. Concernant les acouphènes, il est facile de comprendre l’inefficacité des thérapies d’habituation en cas de stress post-traumatique.
Le but d’une prise en charge EMDR est de prendre le temps d’analyser l’origine de la souffrance et ensuite de la traiter.
Cette thérapie est la seule, avec les TCC, a être reconnue par la Haute Autorité de Santé.
Les deuils:
Qui doit décider de la durée de la souffrance d’autrui ? On sait aujourd’hui que moins de huit séances d’EMDR permettent d’atténuer des souvenirs traumatiques en les remplaçant par des images et des pensées nouvelles, permettent de soulager les symptômes du deuil traumatique. Pourquoi en priver celui qui souffre ?
Les patients qui ont perdu un être aimé ont souvent le sentiment que leur souffrance est une façon d’honorer son souvenir. Il ne s’agit pas de les oublier mais de mettre à distance les émotions perturbatrices (et naturelles) que le deuil provoque.
A la fin de ses séances d’EMDR, les patients affirment: » Je ne suis plus bloquée sur les images horribles. Ce que je revois, ce sont tous nos moments de tendresse et de douceur, ma vie peut continuer… «